Après un an passé au CERENE en tant qu’enseignante de mathématiques, Marion Dehecq part vers de nouveaux horizons. Dans cette interview, elle nous parle de son expérience et des souvenirs qu’elle garde de son passage au CERENE ! Pour rappel, Marion, est l’enseignante qui a mis en place au sein du CERENE un projet de sensibilisation des élèves aux gestes qui sauvent.
Je garde surtout, devant les élèves, un souvenir d’une pédagogie d’apprentissage différente. Ce fût très enrichissant également d’être épaulée par des collègues qui avaient plus d’expériences au CERENE ; c’est vraiment cette entraide entre l’équipe pédagogique et la richesse apportée par l’équipe paramédicale par rapport aux élèves qui m’a beaucoup marquée. On voit bien que les élèves avancent.
Quel est le souvenir que vous gardez de votre passage au CERENE ?
On apprend énormément les uns des autres et cela permet d’enrichir davantage notre pédagogie d’enseignement, toujours se questionner sur la façon de transmettre. C’est vraiment le bon souvenir que je retiens de mon année passée au CERENE. C’est quelque chose de professionnellement et personnellement très enrichissant.
Est-ce que vous avez pensé revenir l’année prochaine pour sensibiliser d’autres élèves ou bien est-ce que vous avez pensé à former d’autres enseignants afin de pérenniser le projet ?
Je pars du CERENE effectivement … je ne pars pas de bon cœur mais je pars pour continuer ma formation dans l’enseignement dont une deuxième année de master dédié au métier de l’enseignement, de l’éducation et de la formation. Ma cheffe de pôle Vinciane Adam m’a parlé justement de cette idée de continuer la sensibilisation l’année prochaine peut-être avec des petits créneaux pour pouvoir former les autres élèves. Je préfère parler de sensibilisation plutôt que de formation parce que la différence notable est que la formation aboutit à un diplôme reconnu par l’État délivré par un formateur et une structure agréée.
J’ai monté ce projet de sensibilisation grâce à ma formation et mon expérience en tant que secouriste d’ailleurs, je délivrerai aux élèves une petite attestation de participation même si ça ne sera pas un document officiel. L’idée est de les féliciter et leur donner envie de se former par la suite.
Pour pérenniser le projet, j’espère obtenir un poste dans l’éducation nationale proche pour me permettre de revenir et réitérer cette sensibilisation auprès des élèves et pourquoi pas obtenir une formation complémentaire pour devenir formateur agréé en plus de mes activités annexes car je ne suis pas habilitée à former des collègues pour qu’ils sensibilisent les élèves aux gestes qui sauvent.
Quels conseils donneriez-vous aux futurs candidats qui veulent rejoindre le CERENE ?
Je pense qu’il ne faut pas hésiter à être soi-même, à s’investir pleinement et à consulter les collègues pour tester de nouvelles approches. Je trouve ça intéressant d’échanger avec les enseignants pour que les connaissances passent au niveau des élèves. Essayer d’apporter de l’originalité et diversifier les supports, toute expérience passée (dans l’enseignement et autre) peut apporter quelque chose à tout le monde, à la fois aux élèves, aux collègues et au personnel. Par exemple, j’ai mis en place le projet de sensibilisation grâce à ma profession annexe de réserviste chez les pompiers de Paris en tant que secouriste pour apporter quelque chose d’utile aux élèves. Il ne faut donc pas négliger ces pratiques annexes que ce soit la pratique sportive, l’art ou autres, on peut s’en servir pour puiser des idées enrichissantes pour nourrir notre profession d’enseignement.
Pendant ces 7 mois passés au CERENE, j’ai vu des projets au sein des classes très intéressants. Il y a de nombreux collègues qui communiquent ensemble autour de problématique pour mettre en commun leurs compétences afin d’aider au mieux les élèves. C’est une grande satisfaction de pouvoir aider les élèves du CERENE, de contribuer à la vie de l’établissement et de travailler avec une équipe pédagogique de confiance. Je leur suis très reconnaissante, merci !